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Page mise à jour le 3 mai 2021 vers 17h40 TUC    

Sommaire


___Émile & Lucette, ou quand les bons amis font les bons comptes

___tmttnt     n     aniyas     d     tntwtnt     safyra

___Duos culinaires

___L'exécuteur (histoire tristounette)

___Charades

___Pourquoi ce trèfle

___Les heures ombilicales

 

Émile & Lucette, ou quand les bons amis font les bons comptes


Placer le curseur de la souris sur le texte pour y faire apparaître les nombres.

___Las des héroïnes désincarnées et de ces dindes minables, au bord de ce chemin hideux de l'octroi qu'a tracé saint Cloud, le Belge s'assit sous un arbre à côté de Lucette :
— Ouïtes-vous jamais une euphorie pareille ?
___Mais la jeune femme dit sans lui répondre :
— Voyez ce bronze, dans le doux zéphyr très odorant, qu'à tort Zénon nomma zinc et qu'un zombie saisit à pleines dents, avant même que je ne prédisse cette issue. Faudra-t-il donc qu'on interdise huîtres et bulots ? Plutôt que le peuple brandisse nœud phrygien et bonnet gordien !
— Ainsi, vous vîntes de Trente à Carantan. Que n'allâtes-vous plutôt à Saint-Quentin ?
— Il est trois fois vain de parler de soi sans tenir compte d'autrui. C'est que le diable y planta ses tentes  (1) et on n'y parle que de lui tant est  (2) grand son empire. Hier encore, une nonne entra dans sa danse, perdant de vue l'essentiel (et son Ciel, par la même occasion). Mais ses consœurs s'en dispensèrent et s'en vinrent à la Sainte Table, sans trantran  (3).
— Tout cela finira dans le sang car, entre nous, l'effervescence incantatoire de certains fait d'eux, sans qu'ils le sachent, des chauffards sur l'étroit sentier de la politique.
— Pourtant, je me dis souvent : « ils n'ont qu'à t'ressembler, au lieu de s'incendier pour un rien, durcissant le ton de phrase en phrase. » Mais ils aiment trop cette senteur du combat, cette puissance des mots. Alors qu'ils ne sont pas moins flasques qu'un œuf sans sa coquille. Qu'en dites-vous, Émile ?
— Cela me rend cafardeux, milady. Un ami montmartrois milite pour que Lucas Tremyl  (4) y mette bon ordre, avec l'aide de saint Milan.
— Milan ? N'y aurait-il pas une similitude avec Émile ?
— Peut-être bien. En tous cas, il combat cette militarisation de la vie citoyenne.
— Et qu'est-ce qui lui mit la puce à l'oreille ?
— Nous traversions le Pont-Neuf. M'y laissant face-à-face avec Henri IV, il me cria « lundi, milieu d'après-midi, ici même ! » et, bondissant, mit les voiles en direction du Châtelet. Ah ! Marot !
— Pourquoi le traiter de maraud ?
— Vous vous méprenez : je pensais à l'Épître à son ami Lyon, que Clément Marot avait écrite alors qu'il se trouvait au Châtelet.
— Il faisait du théâtre ? Je croyais que c'était un poète.
— Poète, certes, mais en prison - la prison du Grand Châtelet, justement.
— Et son ami l'y a retrouvé ?
— Non, mais il souhaitait voir sa condition adoucie, et les effets de son industrie l'y ont bien aidé, ô nymphe inimitable !
___Las des héroïnes désincarnées et de ces dindes minables, au bord de ce chemin hideux de l'octroi qu'a tracé saint Cloud, le Belge s'assit sous un arbre à côté de Lucette :
Ouïtes-vous jamais une euphorie pareille ?
___Mais la jeune femme dit sans lui répondre :
— Voyez ce bronze, dans le doux zéphyr très odorant, qu'à tort Zénon nomma zinc et qu'un zombie saisit à pleines dents, avant même que je ne prédisse cette issue. Faudra-t-il donc qu'on interdise huîtres et bulots ? Plutôt que le peuple brandisse nœud phrygien et bonnet gordien !
— Ainsi, vous vîntes de Trente à Carantan. Que n'allâtes-vous plutôt à Saint-Quentin ?
— Il est trois fois vain de parler de soi sans tenir compte d'autrui. C'est que le diable y planta ses tentes  (1) et on n'y parle que de lui tant est  (2) grand son empire. Hier encore, une nonne entra dans sa danse, perdant de vue l'essentiel (et son Ciel, par la même occasion). Mais ses consœurs s'en dispensèrent et s'en vinrent à la Sainte Table, sans trantran  (3).
— Tout cela finira dans le sang car, entre nous, l'effervescence incantatoire de certains fait d'eux, sans qu'ils le sachent, des chauffards sur l'étroit sentier de la politique.
— Pourtant, je me dis souvent : « ils n'ont qu'à t'ressembler, au lieu de s'incendier pour un rien, durcissant le ton de phrase en phrase. » Mais ils aiment trop cette senteur du combat, cette puissance des mots. Alors qu'ils ne sont pas moins flasques qu'un œuf sans sa coquille. Qu'en dites-vous, Émile ?
— Cela me rend cafardeux, milady. Un ami montmartrois milite pour que Lucas Tremyl  (4) y mette bon ordre, avec l'aide de saint Milan.
— Milan ? N'y aurait-il pas une similitude avec Émile ?
— Peut-être bien. En tous cas, il combat cette militarisation de la vie citoyenne.
— Et qu'est-ce qui lui mit la puce à l'oreille ?
— Nous traversions le Pont-Neuf. M'y laissant face-à-face avec Henri IV, il me cria « lundi, milieu d'après-midi, ici même ! » et, bondissant, mit les voiles en direction du Châtelet. Ah ! Marot !
— Pourquoi le traiter de maraud ?
— Vous vous méprenez : je pensais à l'Épître à son ami Lyon, que Clément Marot avait écrite alors qu'il se trouvait au Châtelet.
— Il faisait du théâtre ? Je croyais que c'était un poète.
— Poète, certes, mais en prison - la prison du Grand Châtelet, justement.
— Et son ami l'y a retrouvé ?
— Non, mais il souhaitait voir sa condition adoucie, et les effets de son industrie l'y ont bien aidé, ô nymphe inimitable !


~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Notes ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
(1)  Prononciation ancienne de septante.
(2)  Variante d'octante, pour quatre-vingts.
(3)  Qu'il soit permis de citer Émile Littré :
On entend quelquefois dire  train-train ; c'est une corruption de   trantran, par confusion.
(4)  Peu connu du grand public, Lucas Tremyl est l'héritier pacifiste d'une vieille famille de Pohnpei (cette petite île du Pacifique, bien connue des lovecraftiens sous son nom ancien de Ponape ).

 

tmttnt  n  aniyas  d  tntwtnt  safyra


Ce texte est

• la transcription en CifinaP (dans l'alphabet utilisé par les Imajeghen de la région de Tahoua et Birni-N-Konni au Niger)
•• de la traduction en tamajeq réalisée par SIM (voir plus bas)
••• des versets 1 à 10 du chapitre V des Actes de Apôtres .
amcn  ly  als  yan  ygn  sm  aniyas     ta  pwrs  smnt  safyra
yzun  nta  dta  pwrs  tawgst  yt
wytfdw  das  nazrfnt  dap  tsan  ta  pwrs  awy  awa  dyqymn  ynmwzl
ktzr  ynas  ftrs
aniyas  mas  ky  ysxrk  ybls  yga  dpak  rkman  yssgyk  bahw  ymn  wyn  zadwgni  ttafapyn  das  nzrf  wa  dyn  ta  tawgstnak
qdat  nzniak  tawgst  dy  tlank  a  tha  ma     dp  ady  as  tt  yn  tzup  azrf  wa  dyn  tua  ynk  wrga
dp  ady  ma  fl  as  dw  tktp  ygy  nrt  wli  dady     wrgp  ytadm  as  tga  bahw
nas  ysla  aniyas  yawal  wa  yftqt  batw     ytydm  wyn  slian  yawn  kwl  tgztn  lbast
naglidw  madan  wyn  mdrwnan  slsantw  afr  awayantw  nblityn
nwatayn  nkrd  lwqn  dfr  yca  naniyas  twsdw  ta  pwrs  tgzd  ahn  wr  tt  han  slan  nawa  ygn
nkystntt  ftrs  ynas
mly  azrf  adp  a  dyn  tzum  tawgwstnwn
tnas
awla  nta  dyda  kwl
nqtzar  ynas  ftrs
mny  awas  tnmrdm  ad  tjrbm  yman  wyn  zdwgnan  nmly     ntn  dan  ytadm  wyn  dyn  nblian  alsnm  qlidw  lan  pwr  tshrt  a  km  awyn  kmda
ltamzyt  tndp  a  dp  tftqt  dat  nmzwl  batt     gzndw  madn  wyn  madrwnan  wyn  dyn  blian  alst  wsnttdw  wr  tdr     awyntt  nblittyn  dgma  nalsnt

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Nota-bene ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
  1. Les Actes des Apôtres  ont été traduits par  SIM - B.P. 10065 - 8000 Niamey - Niger
    ___sous le titre Igitan ən-Nəmmuzal  et publiés dans le fichier Acts_Tamajeq_Romanised.pdf .
  2. Dans la traduction, Pierre  est appelé Fiyar  ; le texte ci-dessus lui conserve son nom gréco-latin de Fetrəs  (ftrs).
  3. La numérotation des versets, hybride de CifinaP et de chiffres romains, est une fantaisie purement personnelle.
  4. On peut trouver à cette adresse  [⇒] la traduction en français de ce passage par Louis Segond.

 

Duos culinaires


L'émission culinaire  était (et est peut-être encore) un incontournable de la télévision française, reposant le plus souvent sur un duo. Si les hasards de la vie vous amènent à devoir en recruter un, vous aurez donc le choix (dans l'état actuel de la morphologie humaine) entre


 une cuisinièreun cuisinier
une assistanteMaïté Ordonez
_________Micheline Banzet
C'est ça ! Kinder, Küche, Kirche  – comme dans la Prusse du XIXème siècle – les femmes dans la cuisine à préparer la poule-au-pot, pendant que les hommes font les coqs au milieu du salon !
Raymond Oliver
_________Catherine Langeais
C'est le monde à l'envers ! Regardez monsieur qui fait le fier, pendant que la petite madame joue les potiches ; mais à la maison, quand on verra monsieur tenir la queue d'une casserole, les poules auront des dents !
un assistantBabette de Rozières
_________Emmanuel Maubert
Qui se coltine tout le travail pendant que l'autre ne fait que regarder ? – et de loin ! vous ne voudriez quand même pas qu'il risque de se salir, le petit monsieur !
Michel Oliver
_________Jean Lanzi
Même à l'Académie française, ils ont fini par s'apercevoir que, dans le monde, il y avait aussi des femmes. Mais à la télévision, il faudra encore attendre !

Placer le curseur de la souris dans l'une des cases à fond rouge ou vert pour afficher la réaction des réseaux sociaux .
 

L'exécuteur (histoire tristounette)

Pour afficher les tableaux des sept actants, placer le curseur de la souris sur un passage du texte en  rouge brique.


___Depuis qu'il avait réussi à se faire recruter dans la bande de Serge-la-Débrouille (la seule encore capable de rivaliser avec les hommes de Grégoire-le-Tourangeau), Paul végétait, cantonné aux guets et aux relations avec les fourgues ;
SujetFonctionObjetDestinateurDestinataireAdjuvantOpposant
La bande de Sergegagner argent et pouvoirSergeLa bandePaulGrégoire

mais il attendait son heure, confiant qu'elle finirait par sonner.
___Depuis qu'il avait réussi à se faire recruter dans la bande de Serge-la-Débrouille (la seule encore capable de rivaliser avec les hommes de Grégoire-le-Tourangeau), Paul végétait, cantonné aux guets et aux relations avec les fourgues ; mais il attendait son heure, confiant qu'elle finirait par sonner.

Aussi ne fut-il qu'à moitié surpris quand le grand chef lui-même le prit à part :
— Paulo, il y a longtemps que je te suis, et je vais te donner un travail de confiance. Mais surtout, tu n'en parles à personne.
— Bien sûr, patron, vous pouvez compter sur moi.
— Alors, voilà. Qu'est-ce que penses de Robert ?
— C'est un dur, et un as dans son genre. C'est rare qu'il manque son coup. Seulement un peu fier, parfois.
— Oui, je sais, c'est l'image qu'il donne à tout le monde. Mais on a découvert qu'il nous doublait.
— Pas possible ! Lui ?
— Oui. Ça fait plusieurs mois qu'il fricote avec les hommes de Grégoire le Tourangeau, et ça ne me plaît pas.
— Ça se comprend !
— Il faut y mettre le holà avant qu'il ait commis trop de dégâts chez nous.
— C'est sûr.
— Alors, je me suis dit que tu étais le mieux placé pour t'en charger. On a appris que demain soir, il devait rencontrer Grégoire en personne, dans le vieux garage. Tu vas y aller, attendre qu'ils discutent et là, tu ouvres la porte, et dis à Robert quelque chose comme « Salaud ! Tu nous as trahis, mais tu ne l'emporteras pas au paradis ! » Et tu le flingues. Mais ne tire pas trop vite, qu'il ait le temps de comprendre sa douleur et de voir venir la balle. D'accord ?
— C'est du lourd que vous me demandez.
— Je sais, mais c'est pour ça que je t'ai choisi, toi, et pas un autre. Alors, c'est d'accord ?

C'est d'accord. J'irai demain soir.
SujetFonctionObjetDestinateurDestinataireAdjuvantOpposant
Pauléliminer RobertSergeLa bande Robert

C'est d'accord. J'irai demain soir.
— Très bien. C'est un grand service que tu nous rends, à nous tous, tu sais.

Le lendemain soir, Robert alla au garage, écouta à la porte et entendit deux voix – pas parfaitement distinctes mais il reconnut quand même celle de Robert ; l'autre devait être celle du Tourangeau. Il attendit quelques instants, puis ouvrit brusquement la porte et commença :
— Salaud de Robert ! Tu nous

Mais il n'eut pas le loisir de continuer : Robert venait de tirer, et, comme Paul lui-même l'avait fait observer la veille, il manquait rarement son coup.

Le lendemain, vers la même heure, dans le bureau de Serge :

C'est un peu dommage qu'il ait fallu sacrifier Paulo, vous ne pensez pas, patron ?
SujetFonctionObjetDestinateurDestinataireAdjuvantOpposant
Robertinfiltrer la bande de GrégoireSergeLa bandePaulPaul

C'est un peu dommage qu'il ait fallu sacrifier Paulo, vous ne pensez pas, patron ?
— Bien sûr, Robert. Mais le Tourangeau commençait à avoir des doutes ; c'était la seule façon de le persuader que tu nous avais réellement trahis. Et ça a marché, non ?
Placer le curseur de la souris sur cette ligne pour afficher le tableau complet.

SujetFonctionObjetDestinateurDestinataireAdjuvantOpposant
La bande de Sergeaugmenter ses biensSergeLa bandePaulGrégoire
Pauléliminer RobertSergeLa bande Robert
Robertinfiltrer la bande de GrégoireSergeLa bandePaulPaul

 

Charades

qui n'ont rien d'original, mais dont la présentation interactive  peut paraître amusante
(placer le curseur de la souris sur une définition  pour afficher la solution correspondante) :



Mon premier est
ce que disaient les Corses quand ils croisaient NapoléonSire !

Mon second est
ce que Napoléon leur répondaitOh ! des Corses !

Mon troisième est
ce que dit une mère à son enfant qu'elle met au litDors, ange.

Mon quatrième est
ce que l'enfant lui répondAh ! mère !

Mon tout est
une boisson rafaîchissanteSirop d'écorce d'orange amère

Mon premier est
   pré

Mon second est
   cieux

Mon tout est
   précieux

Une autre variété, empruntée à Linoven (l'original se trouve sur dans cette page du site Charades des forums   [⇒].

NB- comme précédemment, la solution apparaît quand on place le curseur sur la définition mais, en plus, une explication (indigène) s'affiche quand on le place dans la colonne de droite.

Mon premierest un ancêtre de mon deuxièmeleu leu  est la forme qu'avait le mot loup  en ancien français
Mon deuxièmemange mon quatrièmeloup avec une pensée pour Blanquette
Mon troisièmeest membre d'une liste de 7la do, ré, mi, fa, sol, la, si
Mon quatrièmemange mon septièmechèvre la chèvre ne ménage pas le chou !
Mon cinquièmeest membre d'une liste de 7et mais, ou, et, donc, or, ni, car
Mon sixièmeest mon premierleu à la queue-leu-leu
Mon septièmeest membre d'une liste de 7chou bijou, caillou, chou, genou, hibou, joujou, pou
Mon toutest une énigmeLe loup, la chèvre et le chou Je dois traverser une rivière avec une chèvre, un chou et un loup, mais je ne peux embarquer qu'un des trois par voyage. Comment faire pour que, restés seuls, le loup ne puisse pas manger la chèvre, ni la chèvre, le chou ? Une réponse ludique par exemple dans cette page  [⇒].

Deux charades en forme de calembour :

Mon premier

 est produit par les vaches messines

  lait de Moselle

Mon second

 est le conseil de Salomon à son père
    quand on évoque leurs frasques sexuelles

  David, nions !
 
Mon tout

 est un tableau de Pablo Picasso

  Les Demoiselles d'Avignon
Mon premier

  est le diminutif de Taddeus, cher à
    Thomas Mann et Lucchino Visconti

  Tadzio
 
Mon second

  est une ville normande, patrie
    d'une docteure de l'Église

  Lisieux
 
Mon troisième

  est ce que faisait Marguerite Gautier
    pendant les derniers mois de sa vie

  toussait
 
Mon tout est

  ce que Gabin aurait dit à Michèle Morgan
    s'il avait été moins mâle

  T'as d'jolis yeux, tu sais
 

Pour terminer, trois charades d'un genre sans doute moins répandu puisqu'elles sont en gullah
(tous les mots peuvent être trouvés dans le lexique  [⇒]).



Yo say me fus
tuh uh oomanmis

Yo kin fin
___me secun
obuh en onduhtuh

Yo say me all
tuh uh manmistuh

Me fus iz
two time fibeten

Me secun
___wut
two time foeight

Me all iz
attuh yistiddy en befo tomorruhtenight

 Me fus iz
him eeduhso shee

Me seun iz
lukkuh low'um le'm

Me stree
aint sukkuhent

Me all iz
long en puntopuh weellyment
 

Pourquoi ce trèfle


Certaines pages de ce site (celle-ci, par exemple) comportent un trèfle sur la première ligne, avant la date de mise à jour. Ce trèfle a sa petite histoire.

Aux premiers temps du site (ou de ses prédécesseurs), le contenu était établi à grands renforts de <FONT FACE="…  ou de WIDTH="50%" . « Ringard », « dépassé », « obsolète », « crapoteux » (comme aurait dit Alice Sapritch). Ces indications laissèrent donc la place à des class="…  faisant référence à un fichier .css .

L'étape suivante était naturelle : faire valider les pages [r]écrites selon le bon usage du HTML5. Au début, les erreurs pullulaient ; mais, avec un peu de ténacité, leur nombre diminua jusqu'à ce qu'il n'en restât qu'une : l'encodage utilisé (charset=iso-8859-1 ) était « ringard », « dépassé », « obsolète », « crapoteux » (en fait, « Bad value. […] not a preferred encoding name  ») et devait être remplacé par windows-1252 . Modification faite, nouvelle erreur :
___Internal encoding declaration windows-1252 disagrees with the actual encoding of the document (utf-8) .

Or, pour moi, l'UTF-8…
Placer le curseur de la souris sur ce texte pour s'en faire une idée.

La solution semblait simple (sinon économique). L'encodage  dont il est question porte (et ne porte que) sur les caractères dont le code ASCII est supérieur à 127 ; or HTML, avant même que n'apparaissent ISO-8859 ou UTF-8, permettait d'utiliser des entités  ; exemple le plus connu : &eacute; (ou &#233; ou &#xE9;) pour afficher é  ; et là, plus besoin d'encodage puisque tous les caractères employés (signes de ponctuation, lettres ou chiffres) ont un code ASCII inférieur à 127 ; donc, la balise <meta content="text/html; charset=utf-8">  ne sert plus à rien, et le tour est joué.

Hélas non ! même s'il n'y a aucun caractère encodé (et donc rien à décoder), la validation W3C exige qu'on mentionne que, s'il y avait des caractères encodés à décoder, ce serait selon le protocole UTF-8 et pas un autre « ringard » (etc.)

Remplacer <FONT FACE="…  par <Span class="… , soit ; remplacer <b><i>Bien !</b></i>  par <b><i>Bien !</i></b>, bien. Mais inviter UTF-8 dans la bergerie, non.


NB- La validation n'inclut pas les inserts YouTube  ou GoogleMap  ; dans les pages qui en contiennent, le trèfle est mauve.

— Comme on doit être bien lÕ-haut !
Quel plaisir de gambader dans la bruyère,
sans cette maudite longe qui vous écorche
le cou !â€↓ C’est bon pour l’âne ou
pour le bÅ“ufde brouter dans un clos !â€↓

 
                 12345234
En Ascii : mid$("les étés", 5, 3)  a a . été
en UTF-8 : mid$("les étés", 5, 3)  a a . Ã©t

 
Photo par Fritz Geller-Grimm — Travail personnel, CC BY-SA 2.5,
Image originale  [⇒]___________________________a a a
Scolopendre

D'où ce  ♣  qui veut dire (*) que le valideur de W3C  [⇒] n'a pas trouvé d'erreur dans la page en dehors de l'absence du serment d'allégeance à UTF-8.

Par chance, ce problème d'UTF-8 n'affecte pas les fichiers .css ; les deux utilisés pour ces pages ont donc été validés, et la page d'accueil peut afficher fièrement la petite étiquette qui en témoigne.


~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Note ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
 (*) en résumé ; dans le détail, les choses sont un peu plus complexes :
  1. le module de FireFox HTML Validator  n'affiche rien dans la liste des avertissements et erreurs, mais indique une erreur en en-tête : Le type de contenu du document n'est pas du HTML : Undefined  ;
  2. si on utilise directement le valideur de W3C en entrant l'adresse de la page sur le site, il signale une erreur :
    Error: The character encoding was not declared. Proceeding using windows-1252.  ;
  3. pourtant le même outil, si on place le code exact de la page comme texte (text input ) ne trouve plus d'erreur :
    Document checking completed. No errors or warnings to show. 

Mais la règle du jeu prévoit, quand on place une étiquette de conformité W3C , de la lier à la page du valideur pour qu'en cliquant dessus, on puisse en vérifier le bien-fondé ; or ce clic renvoie au test w qui décèle une erreur.


Les heures ombilicales

____________Ko te hola i te 'û pito o te fenua 

Au dernier rafraîchissement de cette page,


à
 

il était 

le
Rapa Nui